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Visite Virtuelle 360° Place de la Bastille à Paris

   
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La Bastille ou Bastille Saint-Antoine, anciennement fort et bastide Saint-Anthoine, est une forteresse élevée à l'emplacement du débouché de la rue Saint-Antoine sur l’actuelle place de la Bastille à Paris. Elle fut entièrement détruite après la Prise de la Bastille le 14 juillet 1789.14 juillet 1789

Initialement, la Bastille était une bastide (châtelet à deux tours) de la porte Saint-Antoine de l'enceinte de Charles V, élevée en hâte de 1356 à 1358 pendant la prévôté d'Étienne Marcel.

En 1367, le Roi Charles V décida de pourvoir au revers de cette porte une enceinte formant un véritable château urbain (une bastille formant un réduit indépendant et disposant de sa propre garnison) en rehaussant les deux tours et en construisant six autres. Ce fort était destiné à défendre la porte Saint-Antoine et les remparts de l’est de Paris devenus plus vulnérables. Il servait aussi à protéger le roi en cas de révolte du peuple parisien car il pouvait sécuriser la route reliant la résidence du roi à l'hôtel Saint-Pol au château de Vincennes où le roi Charles V veut établir le centre administratif du royaume. La « Bastille » ou « Bastille Saint-Antoine » ou encore « fort et bastide Saint Anthoine lez Paris » était initialement un véritable château et un arsenal.
La construction ordonnée en 1367, eut lieu durant le règne de Charles V, de 1370 à 1383, et fut établie sous la direction du prévôt de Paris Hugues Aubriot qui posa la première pierre le 22 avril 13704, sur le modèle à quatre tours courant à l’époque. Les autres tours furent ajoutées ultérieurement. Elle faisait 66 mètres de long pour 34 mètres de large et 24 mètres de hauteur au niveau des tours, et était entourée d’un fossé de 25 mètres de largeur par 8 mètres de profondeur alimenté par les eaux de la Seine. Les huit tours se nommaient tours du Coin, de la Chapelle, du Trésor, de la Comté, de la Bertaudière, de la Basinière, du Puits et de la Liberté. L’entrée se faisait par la rue Saint-Antoine et donnait sur la Cour de l’Avancée qui abritait des boutiques et une caserne. Son premier capitaine gouverneur fut nommé par Charles VI, dès 1386, en la personne de son chambellan Jehan de La Personne, vicomte d'Acy, ancien compagnon de Bertrand du Guesclin et qui avait été déjà chambellan sous les deux règnes précédents. À la même époque fut édifié le donjon de Vincennes. Le Château de Montagu, édifié par le surintendant des finances de Charles VI, Jean de Montagu, à Marcoussis, est un exemple proche des choix d'architecture retenus pour la forteresse de la Bastille.

Elle appartenait au système défensif de l'enceinte de Charles V mais très vite, son utilité militaire s’avérant médiocre – « assiégée, elle s’est toujours rendue » – une nouvelle enceinte fut construite. La forteresse fut occasionnellement prison d’État sous Louis XI puis utilisée comme entrepôt d'armes et lieu de réception par François Ier, comme coffre-fort des richesses royales sous Henri IV.

Durant la Journée des Barricades (huitième guerre de religion), la Bastille se rendit le 13 mai 1588 et Jean Bussy-Leclerc en devint le gouverneur. À la chute de la Ligue et l'entrée d'Henri IV à Paris le 22 mars 1594, le gouverneur de la Bastille refusa de rendre la forteresse qui fut assiégée et résista quatre jours.

Sully, nommé gouverneur en 1602, y abrita le trésor royal dans la tour du même nom, qu’on désigna alors sous le terme de « buffet du roi ».

La Bastille est à nouveau prise durant la Fronde en 1649 et un Frondeur en est nommé gouverneur : La Louvière, fils de Pierre Broussel. C'est à cette époque que se situe un des épisodes les plus rocambolesques de l'histoire de la forteresse. Le 2 juillet 1652, lors de la bataille du faubourg Saint-Antoine, le prince de Condé est en difficulté face aux troupes royales dirigées par le maréchal de Turenne. Sa cousine, Mlle de Montpensier, dite la Grande Mademoiselle, obtient alors de son père Gaston d'Orléans l'autorisation de faire tirer les canons de la Bastille sur les troupes royales pour le sauver et lui permettre d'entrer dans Paris.

La Bastille fut utilisée occasionnellement comme prison dès le règne de Louis XI.

Pendant les troubles des guerres de religion, elle servit de prison à des Grands du royaume comme François de Montmorency (1574-1575), Charles d'Angoulême (1604-1616), ou encore le prince de Condé (1616-1619). Sous la domination de la Ligue, La Bastille abrite l'écrivain Montaigne (1588), les magistrats du parlement de Paris restés fidèles au roi dont le premier président Achille de Harlay, et l'artiste protestant Bernard Palissy qui y meurt.

C’est le cardinal de Richelieu qui la transforma en prison d’État à laquelle restent attachées les lettres de cachet, lettres signées du roi (ou le plus souvent de ses ministres) ordonnant un emprisonnement sans jugement. Paris dispose de plusieurs types de prisons : prisons ordinaires, Hôpital général et prisons d’État (Vincennes, For-l'Évêque). La Bastille était une prison plutôt confortable pour les personnes de qualité (nobles, grands bourgeois) emprisonnés dans les cellules (au nombre de 42), elles mangeaient tous les jours « à la table du gouverneur » (non avec lui mais bénéficiant du même repas que lui). Ces cellules disposaient de grandes pièces avec repas fins et d’un domestique si ce dernier acceptait (tel le domestique du banquier de Gérard Michel de La Jonchère qui a partagé le sort de son maître mais finit par ne plus le supporter, sans pouvoir ressortir), de meubles et d'une cheminée avec bois de chauffage (grâce à la « pistole »). Les prisonniers royaux sont autorisés à correspondre avec l'extérieur, recevoir des visites et jouissent d'une relative liberté de mouvement au sein de la forteresse. Le marquis de Sade y fut détenu cinq ans et demi. La Bastille comportait également depuis la fin du xviie siècle un quartier beaucoup moins agréable pour les prisonniers communs. Ceux-ci vivaient de la charité et du « pain du roi », y étaient parfois enchaînés ; on les appelait les « pailleux », car ils dormaient sur une paillasse dont on changeait la paille une fois par mois. La prison disposait aussi de six cachots (et non d’oubliettes), dont un aménagé en salle de torture, situés à six mètres de profondeur au niveau des douves et qui servaient de punition aux prisonniers insubordonnés comme le fameux Latude (Louis XVI fait supprimer ces cachots, tout comme la question et les lettres de cachet qu'il abolit le 26 juin 1789). Sous Louis XV qui adoucit le régime carcéral à partir de 1750, on retrouve beaucoup de convulsionnaires et jansénistes accusés de crime de lèse-majesté. Entre 1661 et 1789, un prisonnier sur six est embastillé pour « faits de lettres » (libraire, imprimeur, colporteur ou auteur de libelle).

Intérieur de la Bastille en 1785
L'arrivée d'un nouveau prisonnier est annoncée par une sonnerie de cloche. Les boutiques avoisinantes (notamment les échoppes le long du fossé qui sont louées au Gouverneur) ferment alors et les gardes se couvrent le visage pour ne pas voir le visage du nouveau venu. Ce culte du secret motive également l'enterrement des prisonniers de nuit sous de faux noms. Il participe grandement au mythe de l'homme au masque de fer.

Reconstitution de La Bastille médiévale par Theodor Josef Hubert Hoffbauer.
Le premier témoignage écrit sur la prison sont les pseudo-mémoires d'un calviniste, Constantin de Renneville, qui donne une vision noire de la Bastille et son arbitraire, l'opposant à la Tour de Londres. Les récits « antibastillonnaires » se multiplient : deux ouvrages publiés à l'étranger poursuivent cette dénonciation et participent à la construction de la légende noire (lettre de cachet en blanc, tortures, exécutions sommaires) de la Bastille : Mirabeau avec Des lettres de cachet et des prisons d'État (Hambourg, 1782) et Simon Nicolas Henri Linguet, Mémoires sur la Bastille (Londres, 1783). Un historien qualifie la Bastille de rendez-vous des intellectuels puisque s’y retrouvaient aussi bien Voltaire (par deux fois en 1717 et 1726) que des pamphlétaires comme Linguet ou Brissot, victimes de la censure. Cette mauvaise réputation de la Bastille qui a commencé dès avant la Révolution, est remise en cause par certains historiens du xixe siècle, tel Frantz Funck-Brentano18, qui, par opposition à la tradition jacobine, ne craignent pas de parler « des égards, du confort, des bons soins » de cette prison.

C’était aussi un gouffre financier pour Louis XVI, en raison à la fois du traitement du gouverneur d’environ 60 000 livres mais aussi de l’entretien du personnel, nombreux, ou de la nourriture. Necker, qui avait déjà fermé le donjon de Vincennes, souhaitait la faire abattre dès 1784. Le peuple ne craint plus ce bâtiment en 17897, mais les cahiers de doléances de la ville, rédigés par des acteurs de la fronde des parlements, demandaient sa destruction et son remplacement par une place avec un monument à la Liberté retrouvée. Comme toute forteresse imposante, elle marquait le paysage parisien et rappelait l'autorité du roi (comme la tour du Temple).

C'est à la place de la Bastille que finissent ou partent ou transitent souvent les cortèges de manifestants. C'est encore à la Bastille que s'est terminée la plus grande manifestation en France contre le terrorisme: c'était le 11 janvier 2015.
Tags : Place de la Bastille, Paris, forteresse bastille,plus beaux monuments paris, prison de la bastille
 
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